mis à jour le 28 févr. 2024
La finance durable représente une opportunité de taille, pour lutter contre le dérèglement climatique ou encore les exclusions sociales. En matière d'environnement, la taxonomie européenne se veut être une véritable boussole, en permettant aux activités vertes de se distinguer.
Notre équipe vous propose de faire le point sur ces notions qui prennent de plus en plus de place dans le paysage économique français et européen. La transition écologique des entreprises semble au cœur de tous les enjeux.
La finance durable est la clé de voûte d'une société et d'un monde qui va mieux. La comprendre, c'est peut-être trouver des opportunités d'investissements plus verts, qui correspondent à une certaine éthique.
Le terme de finance durable désigne tous les mécanismes qui permettent à l'économie de fonctionner, en prenant en compte des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance. C'est ce qu'on appelle les critères ESG.
Dans le cadre d'un investissement financier ou encore d'une opération financière, on s'intéressera donc potentiellement :
L'objectif d'une finance durable et d'une finance verte est de faire fonctionner le système économique en préservant les ressources de la planète. L'un des premiers engagements forts des acteurs du monde de la finance a par exemple été de programmer le désinvestissement sur certaines énergies fossiles comme le charbon.
Il s'agit aussi de financer les initiatives permettant de produire une énergie durable et propre ou toute autre initiative positive pour l'environnement. La transition énergétique mondiale passe donc par ce levier non négligeable.
Concrètement, un acteur qui souhaite se lancer dans la finance durable peut :
L'Union européenne a choisi d'offrir un cadre facilitant l'accès à la finance durable. Il s'agissait véritablement de pouvoir repérer facilement les activités économiques pouvant être considérées comme telles. C'est ce qu'on appelle la taxonomie européenne.
La taxonomie européenne a été lancée par la Commission européenne en 2018. Ce système de classification permet d'identifier facilement les activités durables d'un point de vue environnemental. C'est ce qu'on appelle les activités vertes.
Les investisseurs peuvent donc profiter d'une certaine transparence, pour savoir quel est l'impact véritable de l’activité sur laquelle ils souhaitent miser. Cela leur permet d'effectuer une transition vers des investissements responsables.
Les objectifs de la taxonomie verte étaient donc clairement définis, avec une volonté de favoriser la transition écologique via la finance durable.
Depuis peu, la stratégie est axée sur une volonté de neutralité carbone en 2050. L'objectif est donc de compenser les émissions de CO2 de l'activité humaine, notamment dans le but de ralentir le réchauffement climatique.
Il y a fort à parier quand dans les années à venir, les amibitions écologiques devraient être encore plus grande, intégrant de nouvelles réglementations.
Une activité est verte si elle correspond à au moins l'un de ces critères :
En pratique, l'entreprise qui souhaite entamer un processus de transition vers une activité verte doit se faire accompagner. Il s'agit de miser sur les bons leviers, pour contribuer à la protection de l'environnement, tout en assurant sa pérennité financière.
La maîtrise des critères ESG est aussi incontournable. Un prestataire spécialité pourra ainsi maximiser les chances de réussites d'un tel projet.
Les premiers acteurs qui semblent concernés par la taxonomie verte sont les investisseurs. Cette dernière a effectivement pour but de les guider, pour leur permettre de choisir les bons supports d'investissement.
Les entreprises sont aussi concernées, puisqu'elles peuvent avoir pour objectif d'entrer dans les critères de l'activité verte. Il s'agit souvent pour elle d'une question éthique, pour œuvrer dans une optique de développement durable et de respect de l'environnement. C'est aussi une question d'image, que l'on pourra promouvoir auprès de sa cible.
Pour finir, le dernier maillon de la chaîne de la taxonomie verte est le consommateur final. Avec la prise de conscience massive autour des enjeux environnementaux, de plus en plus de particuliers veulent faire confiance à des entreprises engagées.
Face à l'intérêt croissant porté à la finance durable, de nombreux labels ont vu le jour. Notre équipe vous propose un zoom sur les plus répandus d'entre eux, pour vous permettre de comprendre leurs enjeux.
Le label ISR est un initiative française, lancée en 2016. Il a pour objectif de valoriser les investissements socialement responsables. Il prend en compte l'impact social et environnemental, mais aussi les performances économiques.
Le FNG-Siegel est un label allemand, qui permet lui aussi de mettre en lumières les investissements en adéquation avec la finance verte. Il est davantage axé sur les fonds socialement responsables.
LuxFLAG est, comme son nom le laisse présager, un label luxebourgeois. Il est attribué aux investissement repondant aux critères ESG. Sont aussi passé au crible leur impact enveronnemental et l'aspect durable des activités qui en découlent.
Pour finir, le Toward Sustainability est une norme qualité belge, qui permet une meilleure lecture de l'impact des investissements financiers. Chaque produit est présenté de façon détaillé, pour garantir une transparence idéale aux yeux des investisseurs. On retrouve par exemple une analyse de durabilité très concrète.
Cette année, le Climate Finance Day , que l'on pourrait traduire par “journée de la finance climatique”, aura lieu le 26 octobre à Paris. C'est un véritable rendez-vous pour les acteurs financiers engagés pour le développement durable.
On y retrouve la présentation des nouvelles solutions et pratiques, pour permettre à tous les acteurs professionnels de transformer leur activité, à travers une démarche plus engagée pour l'environnement. Le Climate Finance Day s'adresse aussi aux particuliers, qui pourront trouver de nouvelles façons d'investir dans des solutions pensées pour l'environnement.
À titre informatif, c'est à l'occasion de cet évenement qu'à été abordée pour le première la grande question du desinvestissement du charbon. Il impact donc véritablement l'économie, en guidant les invesseurs dans les projets à favoriser.
Dans le secteur financier, le principal interlocuteur des particuliers est souvent la banque. De nombreux groupes sont pointés du doigt, comme investissant massivement dans les énergies fossiles.
En la matière, Green Got semble être l'exemple à suivre. Le groupe fait effectivement de la transition écologique son cheval de bataille, en investissant dans la finance durable.
C'est avec beaucoup de transparence que les clients peuvent consulter les actions qui sont menées, grâce à leurs différents investissements. À toutes les échelles, il est donc possible d'agir, en privilégiant des investissements qui profitent à la planète.