mis à jour le 28 févr. 2024
La transition écologique des entreprises semble être devenue incontournable, tant d'un point de vue légal, que d'un point de vue stratégique. Mais alors, avant de se lancer tête baissée dans toutes ses évolutions qui permettent de rendre une activité plus verte, il est important de prendre conscience des risques de transition. Dans cet article, Orki vous propose de découvrir quelques-uns des dangers de la transition écologique, et les meilleures façons pour les éviter.
La transition écologique, pour une entreprise, représente de nombreuses opportunités. Développer son business, tendre vers une activité plus verte, ce grand changement paraît être un cercle vertueux presque parfait.
Il reste important d'avoir conscience de l'existence des risques de transition pour une entreprise. Il s'agit de ceux auxquels elle s'expose, lorsqu'elle entame cette transition. Les investissements financiers sont importants, les risques de ne pas se conformer à la loi le sont aussi. Si les risques climatiques peuvent avoir un fort impact négatif sur une activité, une transition mal amorcée peut aussi avoir des conséquences désastreuses.
La mise en œuvre de cette dernière doit donc suivre une méthodologie de nature à garantir la pérennité de l'activité.
Le changement climatique est une réalité à laquelle le monde entier doit faire face. Il y a donc urgence à ce que les professionnels prennent leur responsabilité, en transitant vers une activité plus respectueuse de l'environnement.
Les entreprises peuvent tout d'abord choisir de lutter contre les effets de leur activité sur le réchauffement climatique, pour répondre à la loi. Par exemple, en France, la récente loi anti-gaspillage pour une économie circulaire a bouleversé les processus de nombreuses entreprises. Elle a pour objectif de réduire le gaspillage, mais aussi la pollution issue de certaines activités.
Entamer une transition, c'est aussi anticiper les risques climatiques avant qu'ils interviennent. Les catastrophes naturelles, comme les feux de forêt, les tempêtes, une érosion côtière, les fortes précipitations, les mouvements de terrain ou encore les sécheresses, se multiplient à cause du changement climatique.
Ces événements, qui n'épargnent pas la France métropolitaine, peuvent avoir des conséquences désastreuses sur certains secteurs. La transition écologique peut permettre de construire un cadre plus sécuritaire, en anticipant chaque risque avant qu'il ne survienne.
Pour finir, la transition et la prise en compte des risques naturels sont aussi une question stratégique. Grâce à une analyse approfondie, il sera possible de faire ressortir de nouvelles opportunités de développement.
Il s'agit aussi de répondre aux nouvelles attentes des consommateurs, plus enclins à faire appel à des entreprises respectueuses de l'environnement.
L'anticipation des risques climatiques, c'est aussi l'opportunité
Les risques climatiques auxquels peut être confrontée une entreprise dépendent de plusieurs facteurs. La localisation ou encore le type d'activité sont des paramètres importants. Voici donc quelques exemples de ceux que l'on peut constater en France.
Le changement climatique entraîne des conditions météorologiques parfois difficiles, voire des événements climatiques extrêmes. Parmi les plus courants en France, il y a par exemple :
Les tempêtes, qui peuvent abîmer les infrastructures,
Les épisodes de sécheresse, qui peuvent entraîner des pertes dans les récoltes ou encore des feux de forêt,
Les pluies intenses, qui peuvent occasionner des inondations.
À terme, le changement climatique peut donc abîmer des bâtiments, menacer des cultures ou encore entraîner d'autres catastrophes comme l'érosion côtière ou les mouvements de terrain.
Les entreprises ont le pouvoir d'agir, en aspirant à une activité plus verte, pour contribuer à la limitation du changement climatique. Elles peuvent aussi anticiper les catastrophes climatiques, pour la pérennité de leur propre activité. La mise en place de digues ou la construction de bâtiments plus résistants sont des solutions.
Quand on pense aux conséquences du changement climatique, on envisage souvent les effets directs de ce dernier. Les entreprises doivent aussi anticiper les conséquences plus indirectes, comme la raréfaction de certaines matières premières. Les intempéries ou encore les hausses de température peuvent aussi toucher les prestataires qui se situent dans d'autres pays.
Il est donc impératif de faire une prise en compte globale de tous les facteurs pouvant être impactés par le changement climatique, pour trouver les meilleures solutions.
Parmi les risques relatifs au changement, il est important de prendre en compte la hausse potentielle du coût des assurances. Plus le changement climatique entraîne de catastrophes naturelles, plus les assurances sont susceptibles d'être coûteuses.
Par ailleurs, certains aménagements effectués pour lutter contre le changement climatique peuvent aussi entraîner un surcoût d'assurance. Il s'agit donc ici d'un risque véritable, pour la rentabilité de l'activité.
Par ailleurs, on peut parfois constater une augmentation des coûts opérationnels, due à la prise en compte du changement climatique. La prise en compte permanente des différents risques entraîne effectivement des besoins d'adaptation, mais aussi occasionnellement des besoins de réparation quand une catastrophe est déjà survenue. Au global, cela peut faire augmenter les coûts opérationnels d'une activité.
Si le changement climatique entraîne certains risques pour les entreprises, la transition, elle aussi, entraîne certains risques.
Tout d'abord, les nouvelles réglementations pour lutter contre le changement climatique sont souvent associées à de nombreuses normes parfois difficiles à appréhender pour les entreprises. Le premier risque est donc de sortir du cadre de la loi et de ses fameuses normes, en n'entendant pas la transition écologique de la bonne façon.
Aussi, une fois que l'on a conscience des potentiels effets du changement climatique, encore faut-il trouver le bon plan d'action. Il est parfois difficile pour une entreprise de savoir comment agir, pour faire face au risque lié à l'environnement.
Il y a véritablement un risque à investir dans des solutions qui ne sont pas les bonnes, notamment quand l'analyse de départ n'est pas assez structurée.
Les entreprises qui tardent à entamer leur processus de transition peuvent aussi être confrontées aux attentes des Français en la matière. De plus en plus de consommateurs sont sensibles à l'écologie, et aux engagements pris par les entreprises. Une transition tardive ou une efficace pourrait donc être désastreuse, pour l'image et la pérennité d'une activité.
À l'inverse, les entreprises considérées comme de mauvaises élèves peuvent être pointées du doigts, notamment sur les réseaux sociaux. La viralité des publications peut avoir un effet boule de neige. Il en va donc de la réputation des acteurs de l'économie, mais aussi de la prospérité de leur activité.
Il y a aussi parfois de lourds investissements financiers à réaliser, pour se conformer aux normes ou tout simplement pour se protéger face au changement climatique. Pour certaines entreprises, les sommes devant être déboursées sont trop importantes, malgré les nombreux dispositifs déployés par l'État.
Voici donc les étapes à suivre, pour éviter les investissements inutiles, mais surtout pour réussir la transition des entreprises quand elles sont exposées aux risques climatiques.
La première étape de toute transition réussie est sans aucun doute la réalisation d'un bilan de carbone. Elle permet de savoir quel est l'impact d'une entreprise sur la planète, mais aussi quelles sont les opportunités qui s'offrent à elle pour tendre vers une activité plus verte.
Dans cette démarche, Orki vous accompagne, en réalisant pour vous ce bilan carbone. Vous pourrez aussi profiter de nos services pour effectuer une analyse de cycle de vie de vos produits. Il s'agit véritablement de disposer de toutes les données nécessaires à la prise de décision en matière de transition écologique, pour répondre aux risques, sans prendre de risques pour la pérennité de l'activité.
L'entreprise doit ensuite prendre des engagements, qu'il s'agisse de rejeter moins de CO2 ou encore de mieux équiper un bâtiment face aux risques naturels. Il s'agit ici d'orienter les futurs objectifs, à travers la volonté des dirigeants.
L'entreprise va ensuite devoir déterminer les ressources qu'elle est prête à allouer pour se lancer dans cette transition. Si l'on pense souvent aux ressources financières, il faudra aussi allouer des ressources humaines et matérielles.
La délégation à une agence spécialisée comme Orki permet de ne pas avoir à internaliser des compétences spécifiques, concernant la transition écologique. Elle permet aussi de limiter les ressources humaines mobilisées sur ce projet, pour leur permettre de se concentrer sur leur cœur de métier.
Vient ensuite l'étape de la définition des objectifs concrets de l'entreprise. On va établir une liste d’actions, avec des deadlines. Que l'on pense à rénover un bâtiment ou encore à changer certains équipements de production, c'est à cet instant que les projets prennent véritablement forme.
L'idée est véritablement de se fixer des objectifs atteignables. Ils doivent aussi être compatibles avec la stratégie globale de l'entreprise, pour permettre à cette dernière de continuer à prospérer, voire de se développer.
On établit par la suite un plan d'action, permettant de savoir étape par étape comment les différentes actions vont être mises en place. Qu'il s'agisse d'optimiser les processus, d'intégrer des technologies plus vertes ou encore de former le personnel, on va ici établir une planification détaillée des différentes étapes permettant d'atteindre les objectifs fixés.
L'entreprise va ensuite pouvoir communiquer sur les actions menées dans le cadre de sa transition. Elle peut tout d'abord faire un bilan sur le risque climatique potentiel pour son activité. Elle peut par la suite détailler les actions menées ou encore les résultats obtenus. Cela permet tout d'abord éventuellement d’inciter d'autres acteurs à entamer leur propre transition, pour entrer dans un cercle vertueux.
Il faut ensuite poursuivre le travail d'audit et de veille, pour surveiller les indicateurs écologiques, concernant l'activité. Cela permet de se rendre compte régulièrement de l'impact environnemental de l'entreprise.
Chez Orki, nous mettons à votre disposition un CRM, permettant d'accéder à des données intéressantes sur les évolutions de l'entreprise d'un point de vue écologique. L'accessibilité des données facilite grandement leur utilisation, mais aussi la réactivité des collaborateurs en cas de besoin.
C'est aussi l'occasion de se challenger et éventuellement de trouver de nouvelles opportunités pour une activité toujours moins polluante et moins impactante, par rapport aux risques naturels et au changement climatique.
Il faudra aussi prévoir une collaboration avec les différentes parties prenantes à l'activité. De façon très concrète, il peut s'agir de challenger les fournisseurs, pour les entités à une activité plus verte.
Cela permet aussi à l'entreprise de diminuer l'impact environnemental constaté, quand on analyse le cycle de vie de ces produits.
On peut aussi choisir de challenger des prestataires, sur leur façon de travailler.
Pour finir, les audits devront être menés de façon régulière, pour garantir à l'entreprise de se protéger au maximum et d'anticiper tous les risques naturels. Il peut donc être pertinent de réaliser un bilan carbone régulier, avec une fréquence de 2 à 4 ans, pour disposer d'informations à jour.
Il appartient ensuite à l'entreprise de mettre en place un nouveau plan d'action, de nature à toujours faire diminuer son impact environnemental, et les risques auxquels elle s'expose.
Le fait de toujours repartir d'une analyse complète permet d'éviter les erreurs, qui peuvent faire de la transition écologique d'une entreprise, un risque pour sa pérennité.
