université grenoble alpes

DOMAINES D'INTERVENTION 1 ET 2 BUTS ET DISPOSITIFS DE L'INSTITUTION L'Université Grenoble Alpes vise les buts nationaux définis dans la Stratégie Nationale Bas-carbone : * Viser une baisse de 40 % des besoins énergétiques des structures d'ici 2030 (par rapport à 2010) et 60 % pour 2050. * Optimiser l'efficacité des infrastructures immobilières. * Entamer une rénovation approfondie du parc immobilier actuel. * Favoriser la frugalité dans la demande et l'utilisation énergétique. * Organiser les espaces et les présences de manière efficiente. * Gérer activement la demande et l'utilisation énergétique associées à la recherche, à l'enseignement et aux fonctions administratives. * Se conformer à l'objectif national de diminution des émissions de gaz à effet de serre (GES). * En élevant la proportion d'énergies renouvelables et locales dans le portefeuille énergétique de l'institution. * En participant à la génération locale d'énergies renouvelables, notamment par le développement du photovoltaïque. * En profitant des réseaux de chaleur existants et de leur expansion pour remplacer les énergies fossiles. * En utilisant des chaufferies fonctionnant au biomasse. MESURES PRÉVUES JUSQU'AU PROCHAIN BILAN CARBONE ET ATTÉNUATION ANTICIPÉE Conformément à la législation, le prochain Bilan des Émissions de Gaz à Effet de Serre (BEGES) de l’Université Grenoble Alpes couvrira l'année 2022. Les diminutions d'émissions prévues ne s'appliquent qu'au cadre du BEGES réglementé. L'abaissement net anticipé pour les domaines 1 et 2 est de 1 296.7 t de CO2, soit 13 %. Cette baisse repose sur les initiatives ci-après : * Activation de chaufferies à bois pour l'École des Houches en substitution des chaufferies à fioul à l’automne 2022. La mise en œuvre tardive de cette mesure devrait permettre une diminution des émissions de GES située entre 40 et 50 t de CO2. Sur une année entière, on s'attend à une réduction de 135 t de CO2. * Branchement de deux édifices au chauffage urbain de Grenoble en remplacement du chauffage au gaz naturel en 2022. Le raccordement du LPSC devrait conduire à une baisse annuelle de 217.6 t de CO2. Les travaux de branchement de la Piscine devraient s'achever dans l'année, avec une baisse annuelle prévue de 267 t de CO2. Pour 2022, cette diminution est estimée à 100 t de CO2. * Réduction de l'intensité carbone des réseaux de chaleur urbains. L'intensité carbone du réseau grenoblois est passée de 128 à 76 g de CO2 depuis 2019, entraînant ainsi une baisse annuelle de 826.2 t de CO2. Durant cette période, l'intensité en Chambéry a chuté de 101 à 92 g de CO2 et celle de Valence de 256 à 227 g, avec une réduction annuelle combinée estimée à 31.5 t de CO2. * Installation de panneaux solaires photovoltaïques pour l'autoconsommation. Le bâtiment Phitem a été équipé de panneaux solaires lancés au printemps 2022. La production électrique prévue est d'environ 77 MWh, correspondant à une réduction des émissions de GES de 3.4 t de CO2. * Accomplissement de travaux pour l'amélioration de la régulation de chauffage et la substitution des éclairages par des lampes LED efficaces pour 10 bâtiments dans le cadre de l'opération TIGRE réalisée en 2021. La baisse annuelle estimée des émissions de GES est de 68 t de CO2. Cependant, les rejets de gaz à effet de serre pourraient augmenter du fait de l'extension de la superficie totale des bâtiments universitaires au-delà de celle de 2019 avec la mise en utilisation de nouveaux bâtiments sur la période, ainsi que le transfert de certains locaux entre les entités de l'UGA. En 2024, la superficie des bâtiments universitaires dépassera les 500 000 m². Un élément d'incertitude majeur pour les pronostics est également l'évolution de la consommation électrique, étant donné que les nouveaux bâtiments ou rénovés sont souvent mieux isolés pour le chauffage mais pas nécessairement pour l'électricité.